• La préparation : un travail colossal est réalisé en amont (condition physique, matériel etc) pour permettre à Justine d’apprivoiser son environnement. “ Le plus dur a été fait, place à l’action”. Le surfeur apprend sur lui grâce à ses entrainements : en pratiquant l’apnée par exemple, Justine parvient à tromper son cerveau et à rester plus longtemps dans l’eau en cas de chute.
• L’anticipation et la patience : tous les paramètres doivent être pris en compte pour décider si la session de surf est possible ou non. Il s’agit d’un long travail pour prendre la mesure de son environnement. Toutes les heures, les surfeurs vont vérifier la météo pour voir si celle-ci est favorable. “ On a attendu 3 heures dans le froid” pour attendre que la houle se lève et avoir les meilleures vagues.
• L’esprit d’équipe : “ On sait qu’on s’est entrainé pendant longtemps, je dis on car c’est toute une équipe, on fonctionne tous différemment ». Tous les profils sont complémentaires : les surfeurs, les tracteurs en jet ski. Le groupe permet d’aller plus loin : pousser quand il le faut ou au contraire arrêter si besoin. La notion de collectif est très importante “On vit tous l’expérience”.
• Conscientiser le danger en repoussant ses limites : “ Est-ce que je me suis suffisamment entraînée, est ce que c’est dans mes capacités ? “ Le danger est omniprésent mais la bonne gestion des émotions permet à Justine de trouver le juste équilibre pour se lancer “ Qui fait le crash test, le cobaye ? Quelqu’un a essayé mais ce n’était pas jouable. Notre équipage est resté car on y croyait !”

Pour plonger au cœur d’une vague géante, c’est par ici.