• la responsabilité de faire bouger les lignes : contre l’avis de son mari et en opposition avec sa culture, Amilia a cherché du travail pour offrir à ses enfants la meilleure éducation possible et pour qu’ils grandissent en pavillon. “Je n’ai pas été à l’école (…) Mais je sais que c’est important. Il ne faut pas que mes enfants soient comme moi, il faut qu’ils aillent plus loin”. Cette responsabilité, et l’engagement par lequel elle se concrétise, tient dans l’action et fait écho à notre valeur « Faire ».

• la transmission de valeurs fortes pour responsabiliser ses enfants : Amilia va à l’encontre des schémas traditionnels qu’elle a connus et offre à ses enfants des clés; sans le savoir, “elle ouvre des portes”. Être indépendante financièrement lorsqu’on est une femme (pour ne pas dépendre de son mari), participer aux tâches ménagères, avoir confiance en soi, sont autant de valeurs qu’Amilia s’efforce d’inculquer à ses enfants.

• la responsabilisation passe par la confiance mutuelle : Amilia ne sait pas lire, lorsque ses enfants reçoivent leurs bulletins, ce sont eux qui les lisent à leur mère. Mentent-ils sur leurs résultats ? Non, car mentir, c’est décevoir leur mère et rompre le contrat qui les lie. Cette notion de responsabilisation par la confiance est essentielle au bon fonctionnement de la famille, et renvoie d’ailleurs à notre culture d’entreprise, notamment à l’autonomie et la transparence auxquelles nous aspirons.

Liz Gomis conclut ce podcast ainsi : “J’ai besoin de la reconnaissance de mes parents (par la France) et je l’espère celle de mes enfants”. Elle déplace ainsi la question de responsabilité. Pour découvrir ce podcast très inspirant, c’est ici.