• la responsabilisation des athlètes : lorsqu’un athlète intègre l’équipe, on l’aide à fixer des objectifs à long terme. A chaque début de saison, les athlètes établissent leur planning et leurs objectifs de la saison. « A la fin c’est l’athlète qui valide. Ce n’est ni le coach, ni moi. » Si l’objectif du manager est de faire progresser les athlètes, il doit aussi progressivement se rendre dispensable.
• l‘apprentissage par l’échec permet de concrétiser cette autonomisation : on laisse les jeunes athlètes échouer pour qu’ils comprennent d’eux même qu’ils ne sont pas faits pour telle ou telle distance. Cela permet aux coureurs d’affiner l’année suivant et de se spécialiser eux même. « Ce n’est pas une contrainte, c’est un apprentissage. »
• la notion de collectif : François d’Haene est le seul athlète de l’équipe qui parcourra les 167 kms, mais sa victoire est collective. L’équipe est construite autour de coureurs jeunes et d’autres plus expérimentés, pour que les premiers progressent rapidement; mais les athlètes ont tous le même état d’esprit : « (Ils) se ressemblent au niveau approche du sport, humilité, envie de partager ». Ce collectif fonctionne particulièrement pendant la course : ce sont les autres athlètes qui se portent volontaires pour accompagner François, avec deux bénéfices : le coureur sent un soutien très fort et veut se surpasser pour l’équipe, et les athlètes sont les mieux placés pour détecter en quelques secondes les problèmes chez ses adversaires.

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