• Nourrir l’intelligence plastique de l’enfant : en se confrontant au monde, l’enfant accumule et encode un grand nombre d’informations à partir desquelles iel peut dégager des probabilités, qu’elles soient d’ordre physique, social ou linguistique. Les contradictions observées entre la réalité et ses prédictions vont pousser l’enfant à questionner ses modèles et susciter sa curiosité : iel va chercher, par iel-même, à réduire la différence entre ce qu’iel sait et ce qu’iel ne sait pas. C’est pourquoi son environnement joue un rôle fondamental dans le développement de son apprentissage : c’est par l’exploration libre, la richesse et la diversité des expériences auxquelles iel va être confronté·e que son potentiel intellectuel va pouvoir pleinement s’épanouir.
• Permettre à l’enfant de développer son potentiel au bon moment : tout au long de sa maturation fulgurante, le cerveau de l’enfant traverse des périodes « sensibles », où des compétences spécifiques se mettent en place grâce au foisonnement de connexions d’un circuit cérébral particulier. Adapter les domaines d’apprentissage en fonction de ces périodes est donc extrêmement vertueux :  l’apprentissage est plus rapide, facile, solide et joyeux.
• Favoriser les interactions sociales variées et bienveillantes : la reliance sociale, entre adultes/enfants et enfants/enfants, joue comme un puissant catalyseur cognitif, moral et social. Permettre aux enfants de faire l’expérience du vivre ensemble en les laissant libres de s’organiser entre elleux et d’interagir tout en leur offrant un cadre bienveillant et des outils pour les aider à mieux se comprendre ou à gérer les conflits, leur permet de développer de grandes qualités morales et sociales.

Pour découvrir une autre façon de voir l’enfant et de concevoir son éducation, c’est par ici.