Questionner, via B Corp, notre impact sur nos parties prenantes

Questionner, via B Corp, notre impact sur nos parties prenantes 937 840 DEMAIN

Questionner, via B Corp, notre impact sur nos parties prenantes

Après les pratiques d’embauche et d’accompagnement des stagiaires dont nous vous avons parlé dans notre précédente newsletter, nous nous sommes attelés à un sujet fondamental de la démarche : les parties prenantes. Ce terme conceptuel constitue le socle de toute réflexion visant à renforcer son impact social, environnemental et sociétal. Il s’agit d’identifier et de prioriser les populations touchées directement ou indirectement, positivement ou négativement, par nos activités.

À sujet fondamental, démarche inclusive : nous avons abordé ce sujet lors de notre séminaire d’entreprise et décidé d’en faire le point de départ de notre cheminement via B Corp. L’idée était d’embarquer tou.te.s les collaborateur.trice.s de Demain pour fournir un cadre commun et guider les travaux ultérieurs sur la mesure d’impact et l’élaboration des plans d’actions. Nous avons organisé un atelier de travail de deux heures avec nos 40 collaborateur.trice.s pour réfléchir à cette question, avec deux attendus : définir les parties prenantes prioritaires de DEMAIN parmi une liste pré-établie (clients directs et indirects, collaborateur.trice.s, partenaires et fournisseurs, collectivités) et définir pour chacune d’elle les territoires d’impact sur lesquels DEMAIN peut ou doit agir en priorité (ex : diversité, bien-être, environnement etc.).

Nous impactons au quotidien, et à des niveaux différents, quatre populations :

  • nos talents

  • nos entreprises clientes et leurs clients

  • les collaborateur.trice.s de nos clients

  • nos candidat.e.s

Nos talents

C’est la population dont nous sommes le plus proche et sur laquelle le degré d’impact est le plus élevé. Nous avons identifié 4 territoires d’impact.
Leur bien-être tout d’abord, tant en mission qu’au cabinet. DEMAIN a un rôle essentiel dans l’équilibre pro / perso de ses consultant.e.s,  en positif comme en négatif, à travers la charge de travail en mission, la politique en termes de télétravail mais également les possibilités offertes en matière de parentalité. En complément, notre culture libérante fondée sur l’autonomie et la responsabilisation peut contribuer très positivement au bien-être, mais peut être aussi source de stress et de perte de confiance.

Au-delà du bien-être, DEMAIN impacte directement le développement professionnel de ses talents et leur employabilité. C’est bien connu, le conseil est un accélérateur pour développer ses compétences. Nos choix en matière de coaching et de formation peuvent renforcer (ou pas) la vitesse et le périmètre de cet apprentissage. À travers les multiples expériences que le conseil permet sur un laps de temps assez court, DEMAIN aide aussi ses talents à trouver le rôle professionnel qui leur convient le mieux.

Comme toute entreprise, nous avons un impact sur le niveau de vie de nos talents. Nous avons évoqué la question de la rémunération des stagiaires dans notre précédente newsletter. Lors de notre séminaire, la question du salaire d’embauche des consultants en sortie d’école s’est posée : sommes nous bien positionnés par rapport au marché ? Devons nous faire évoluer notre grille à la hausse ? Ce débat nous a permis de prioriser ce sujet que nous n’avions pas identifié jusqu’à présent et de l’inclure dans nos réflexions sur les évolutions salariales du début d’année.

Enfin, nous avons un impact important sur l’inclusivité. Par nos choix de recrutement, notre politique d’intégration, nos pratiques en matière de gestion des talents, la nature de nos échanges au quotidien… nous pouvons être ou non vecteur de diversité et d’équité. Même si nous avons priorisé ce sujet depuis presque deux ans, il est évident qu’il nous reste un long chemin à parcourir.

Nos entreprises clientes et leurs clients

La première conclusion des échanges lors du séminaire a été que l’impact sur nos entreprises clientes est indissociable de l’impact que nous pouvons avoir sur leurs clients. Et vice versa. En cela, l’effet de levier de notre activité est formidable : si nous travaillons pour un client qui touche un million de clients par mois, nous touchons indirectement un million de clients. Donc si nous parvenons à générer un impact positif, celui-ci est démultiplié.

La deuxième conclusion a été de dire que nous pouvons avoir un impact positif avec des gros clients en raison de l’effet de taille mais également en travaillant avec des clients de taille plus réduite, simplement en leur permettant de continuer d’exister.

Enfin, il est apparu assez clairement que nos territoires d’impact diffèrent d’un secteur client à l’autre. Dans les Médias, nous pouvons avoir un impact important sur la stabilité économique des acteurs que nous accompagnons et donc leur pérennité, ce qui est primordial face au rôle prépondérant des plateformes. Nous pouvons avoir aussi un impact sur la création de lien social, l’accès à la culture et l’inclusion. L’environnement est également un territoire d’impact important, positif lorsque l’on contribue à exposer des contenus mettant en avant les enjeux écologiques, plus négatif lorsque nous contribuons à développer les usages vidéo en streaming. Dans le Retail et les Loisirs, nous avons identifié 3 principaux territoires d’impact. La pluralité tout d’abord, à travers notre impact sur la stabilité économique et la pérennité des acteurs. En second lieu, l’environnement : même si nous ne disposons pas aujourd’hui d’une vision fine de la réalité de notre impact sur cette dimension, il est clair que nos missions peuvent contribuer aux engagements environnementaux de nos clients ou au contraire avoir un impact négatif sur cette dimension. L’inclusion et la diversité enfin, via des missions sur la conception des produits ou encore le lien avec les communautés.

Les collaborateur.trice.s de nos clients

Nos candidats

Avec environ 200 candidat.e.s analysé.e.s, contacté.e.s, reçu.e.s, accepté.e.s ou refusé.e.s chaque année, avec un cycle de 4 entretiens par candidat.e pour ceux qui vont au bout du process, cette population est directement touchée par DEMAIN, avec des impacts de trois ordres. La diversité et l’équité tout d’abord, via les choix que nous faisons sur les sources de recrutement, la non-discrimination etc. Le développement professionnel des candidat.e.s ensuite, via les débriefs et les conseils que nous prodiguons lors du process. Le bien-être et la confiance en soi enfin, via l’attitude adoptée par les consultant.e.s lors de chaque étape du process.

Nous nous sommes cependant interrogé.e.s sur la pertinence de la priorisation de cette population au regard de l’attention portée à nos talents : les un.e.s étant les futurs autres, prendre soin des seconds nous oblige d’une certaine manière à prendre soin également des premiers.

Et pour terminer, une partie prenante priorisée de manière volontariste !

Les quatre précédentes parties prenantes sont des populations sur lesquelles nous avons un impact au quotidien à travers nos activités, qu’on le veuille ou non. En complément, il est une partie prenante que nous avons souhaité ajouter à la liste, même si nos activités ne la concernent pas directement : il s’agit des étudiants de l’université. Depuis 2 ans, nous accompagnons des étudiants de CY Cergy Paris Université avec un triple objectif : leur donner une expérience professionnelle qui pourra enrichir leur CV grâce à un challenge réalisé pour un de nos clients, leur faire découvrir le conseil comme une voie possible et leur donner des outils méthodologiques qui pourront leur servir dans leur vie professionnelle future. En priorisant ces étudiants dans la liste de nos parties prenantes, nous clarifions le sens de notre choix et l’impact positif que nous souhaitons avoir auprès d’eux.