• Responsabiliser pour créer des exploits collectifs : chaque joueur et chaque membre du staff de l’équipe de France a une mission précise, sur le terrain et hors du terrain. Dinart ? Le responsable de la défense sur le terrain. Omeyer ? Le fédérateur qui crée le lien hors du terrain. Le leader n’est pas là pour imposer, mais impliquer tout le monde dans le processus de décision, sur le terrain et hors du terrain. La responsabilisation est le meilleur modèle pour accroître le sentiment d’appartenance. Grâce à cela, les joueur·euses d’une équipe sont capables d’exploits dépassant largement leurs missions, permettant les plus grandes victoires, comme celle à l’arrachée lors du quart de finale face à l’Allemagne au Mondial 2001.
• Systématiser le questionnement personnel pour assumer au mieux ses responsabilités de leader : à la fin de chaque match, peu importe son issue ou son déroulement, Onesta se pose toujours les mêmes questions : “Qu’est ce qu’on aurait pu faire et que l’on n’a pas fait?” “Comment j’aurais pu immuniser l’équipe contre ces inévitables péripéties?” Très souvent, la solution est à trouver en soi-même. Cela exige intransigeance et introspection mais permet de ne jamais se dédouaner de ses responsabilités. Le rôle de coach se situe bien là. “Inventer la victoire de demain est à ce prix.”
• Faire converger les épanouissements individuels par une culture collective : Onesta vit la compétition entre les membres de son équipe comme une bonne nouvelle, tant qu’elle s’inscrit dans un mode de valeurs commun, partagé. “Une communauté d’intérêts individuels qui grâce à une communauté de valeurs va devenir une communauté de destins”. En plus du mode de valeurs commun, l’épanouissement individuel et la culture collective ont besoin d’une mission commune incarnée.

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