Vers un modèle d’affaires plus positif

Vers un modèle d’affaires plus positif 937 840 DEMAIN

Vers un modèle d’affaires plus positif

Par l’écoute de la société, nous sommes amenés à prendre conscience de l’impact négatif, qu’en tant qu’entreprise, nous pouvons avoir sur le monde :

  • L’industrie textile est le troisième secteur le plus consommateur d’eau dans le monde avec 4% de l’eau potable disponible consommée*

  • Seul 1 internaute sur 6 en âge de travailler (17,3 %) déclare se sentir représenté.e dans les publicités qu’il.elle voit, quel que soit le support publicitaire**

  • 42% des salarié.es ont le sentiment de ne pas être reconnu.e.s par leur hiérarchie***

Mais si, en tant que marque, nous faisons partie du problème, nous sommes convaincu.e.s que nous pouvons, et devons, être acteurs.rices dans sa résolution. L’ambition historique d’un cabinet de conseil de développer la valeur économique de ses clients (croissance, résultat, …) doit évoluer pour développer leur impact positif ou au moins réduire leur impact négatif sur la société.

Voici un premier aboutissement de nos échanges et réflexions sur l’intégration de l’impact positif dans notre modèle d’affaires.

Vision B Corp 

Plus que l’impact lui-même, B Corp nous pousse à évaluer notre capacité à mesurer notre impact sur la société. B Corp distingue ainsi plusieurs niveaux dans la mesure des impacts liés au modèle d’affaire d’une entreprise, du plus basique au plus mature.

Notre approche par itération  

Nous avons beaucoup tâtonné et itéré. Nous avons commencé par essayer d’évaluer notre impact positif et négatif sur l’intégralité de nos missions, en s’attachant à le mesurer sur trois territoires d’impact que nous avions préalablement définis : environnement, société et économie. Afin de poser un diagnostic le plus juste possible et de définir nos ambitions d’impact, nous nous étions attachés à définir des indicateurs de mesure, que nous avions voulus globaux. Mais la diversité des missions adressées et de la nature même de nos clients, nous a poussé à reconsidérer cette approche.

Définition de la vision
Ainsi, plutôt que de démarrer par une vision très quantitative de l’impact, nous avons pris le parti d’entreprendre cette démarche au travers de la formalisation de 3 convictions fortes. Convictions construites, partagées et nourries par nos échanges/ateliers de travail avec nos consultant.e.s et client.e.s.

  1. Au-delà des engagements philanthropiques et satellites, le cœur de métier des marques doit évoluer vers un impact positif. Nous voyons deux principales vertus à ce modèle pour les média/marques : répondre aux attentes de leurs client.e.s / lecteurs.trices / spectateurs.trices / auditeurs.trices et donner du sens à leurs talents.

  2. La solution réside dans l’évolution positive de toutes les marques, et pas seulement dans l’évolution des plus convaincues. Car même si certaines marques sont en avance, la majorité débute sa prise en compte de ces enjeux : les objectifs d’impact positif ne sont que très rarement positionnés au niveau des objectifs financiers, la sobriété, ou le simple ralentissement de la croissance n’est pas un sujet, et la polarisation de la société française complexifie les réflexions sur les diversités au-delà de la parité.

  3. La recherche d’impact positif constitue, comme le digital et la data, une rupture qui doit irriguer l’ensemble de nos missions.

Un objectif à l’échelle du cabinet
Notre objectif est d’aider tous.tes nos client.e.s à progresser sur quatre territoires d’impact, quel que soit leur niveau de maturité sur ces sujets. Nous avons défini ces territoires en cohérence avec notre cœur d’activité et à l’aide de l’outil B-Corp afin d’avoir l’impact le plus positif possible dans notre écosystème : 

  • pluralité des acteurs

  • représentativité des Marques ou des Médias

  • horizontalité du fonctionnement interne dont intégration des parties prenantes

  • neutralité de l’impact écologique au delà de la compensation (marques)/exposition de la crise climatique (media)

L’objectif quantitatif que nous nous sommes fixé.es est d’atteindre à l’échelle du cabinet 50% de missions à impact positif (croissance comprise) et sur les 50% restantes, de convaincre nos client.e.s d’intégrer ces sujets à leur réflexion. C’est une démarche avant tout progressive et réaliste que nous avons voulu illustrer par cette mesure.

…qui vient irriguer nos objectifs par mission
L’impact global du cabinet sera mesuré à travers l’évaluation de chaque mission sur chaque dimension, avec des KPIs spécifiques par mission :

Les KPIs Impact positif seront spécifiques pour chaque mission. Exemple sur le territoire d’impact d’exposition de la crise climatique, nous pourrions avoir pour une mission donnée, un objectif d’audience à atteindre sur un contenu de sensibilisation à l’environnement, et pour une autre mission, l’intégration d’une thématique Climat dans les thèmes prioritaires sur les réseaux sociaux.
Des outils, process et rites restent à définir pour nous permettre de systématiser l’évaluation et mesurer l’atteinte de nos objectifs d’impact positif sur nos quatre territoires d’impact par mission.

La réflexion sur le modèle d’affaire à impact positif a été un travail collaboratif et de longue haleine au sein du cabinet. Au-delà d’inscrire ces objectifs d’impact positif dans nos objectifs de mission et de les piloter à l’échelle du cabinet, il nous a paru indispensable de formaliser cette vision au travers d’un manifeste, afin de la clarifier, pouvoir la partager et nous y engager encore plus fortement. C’est ce que nous vous invitons à découvrir dans notre prochaine newsletter du vendredi 8 juillet. D’ici là, nous vous souhaitons un excellent week-end ensoleillé.